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Les prix des carburants grimpent en France, s’approchant des 2 euros

Les distributeurs et le gouvernement cherchent des solutions

Des prix en hausse

Les automobilistes en France se demandent si les prix à la pompe atteindront les sommets du printemps 2022, où un litre d’essence dépassait les 2,20 euros.
Bien que cela ne soit pas encore le cas, les tarifs des carburants connaissent une hausse notable, avoisinant les 1,90 euro au 8 septembre.

Le gouvernement a convoqué une réunion le 12 septembre avec les distributeurs et les grandes surfaces pour solliciter « un effort de solidarité » visant à maintenir les prix en dessous de la barre symbolique des 2 euros dans les mois à venir.

Engagements de TotalEnergies et d’autres distributeurs

En amont de cette réunion, TotalEnergies a déjà annoncé la prolongation du plafonnement des carburants à 1,99 euro jusqu’en 2024, « tant que les prix resteront élevés ».
Plusieurs distributeurs, dont Intermarché et Super U, ont également déclaré qu’ils vendraient le carburant à prix coûtant lors de certains week-ends.

Cependant, la vente à prix coûtant ne peut pas être généralisée à tous les fournisseurs de carburant.
Selon Frédéric Plan, délégué général de la Fédération française des combustibles, carburants et chauffages, une station-service indépendante « ne peut pas vendre sans marge ».

Le gouvernement, de son côté, n’a pas l’intention de financer des mesures pour contrer cette augmentation des prix à la pompe.
Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, estime qu’il serait « irresponsable » de mettre en place une nouvelle politique de réduction de prix, qui avait coûté « 12 milliards d’euros ».

Les raisons de la hausse des prix

Les prix des carburants ont commencé à augmenter en juillet et se rapprochent désormais des 2 euros par litre.
Le sans-plomb 98 a déjà dépassé ce seuil, tandis que le gazole se situe autour de 1,88 euro, selon les dernières données du ministère de la transition énergétique.

Olivier Gantois, président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP), estime que les prix élevés perdureront tant que le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuivra.

Cette hausse des prix s’explique en partie par la montée du cours du pétrole Brent, qui a dépassé les 90 dollars le baril pour la première fois de l’année le 4 septembre.
La demande mondiale est l’une des principales raisons de cette flambée des prix.

De plus, neuf des douze membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) ont décidé de réduire leur production de pétrole à partir de mai, contribuant ainsi à maintenir les prix élevés.

La discipline de l’OPEP et de la Russie devrait se poursuivre dans les mois à venir, selon Olivier Gantois, laissant prévoir une stabilité des prix élevés du carburant en France.

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